Retrouvez les premières contributions, ouverture, conclusion et l'ensemble des actes sur cette page
- Lire les actes -Dans le cadre des EPSiliades organisées par le SNEP à la mi-novembre 2010 à Paris, nous lançons un appel pour lEPS et le sport éducatif pour tous.(...)
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Trois moments forts en plénière :
*
Vendredi 12 novembre 14h :
Conférence inaugurale
*
Samedi 13 novembre 17h :
Conférence Plénière
Crise de civilisation
et crise de l'éducation
Jacques Généreux, professeur à l'IEP
de Paris, vient de publier La Grande Régression (Seuil), troisième
volet d'un long travail de refondation anthropologique du discours
politique et économique. À partir d'une grille de lecture originale
de la crise sociale, morale et politique des sociétés modernes,
il éclaire le rôle central et désomais problématique de l'école
dans la constitution des individus et du lien social, et plus
spécialement le rôle d'un apprentissage réussi de la "bonne" compétition.
*
Dimanche 14 novembre 12h -14h :
Conférence de clôture et appel pour l’avenir
de l’EPS et du sport
Programme des débats :
Lors des "EPS iliades" les thèmes qui suivent seront traités. Ils sont regroupés en 6 espaces qui fonctionneront en parallèle. Chaque espace pourra recevoir jusqu'à 200 participants. Nous aurons donc en tout 30 débats que le SNEP a retenu avec un ensemble de partenaires.
Thème 1 : EPS
Vendredi 12 novembre de 16 à 18h
* quelle culture sportive et artistique pour tous-tes
Les programmes, les contenus d’enseignement, les attentes des élèves
et des familles En l’espace de 2 ans, les programmes d’EPS ont
changé.Évolutions ou ruptures ? Dans le contexte du moment, qu’est-ce
que cela augure pour la discipline ? Comment faire l’analyse de
ce que la société attend de l’EPS ? Peut-il ya avoir des propositions
alternatives au projet politique actuel ?
Intervenants : N. Mascret
(CEDREPS - AEEPS), B. Crémonesi (EPS et Société), JP. Hazan (FCPE)
Vendredi
12 novembre de 16 à 18h (en parallèle dans
un espace différent - espace 4)
* L'enseignement des activités
artistiques pour toutes et tous par tous les enseignants d'EPS
est-il possible ?
- Pourquoi faire vivre à tous nos élèves
une expérience artistique en danse ou arts du cirque, pourquoi
les confronter à des œuvres du spectacle vivant, quels enjeux
pour leur formation, leur développement ?
- Les enseignants
sont-ils formés pour ces enseignements ?
- A quelles conditions
la formation continuée peut-elle être un outil efficace ?
-
Quelles relations entre les enseignants, les structures culturelles,
les artistes pour démocratiser à la fois la pratique et l'accès
aux œuvres ?
Intervenants : Agnès Bretel, artiste associée au Prisme, (centre
culturel de St quentin en Yveline), travaillant au Centre National
de la Danse de Pantin ; Yann Moullec, directeur de structure
culturelle ; Sylvaine Duboz
Vendredi 12 novembre de 18 à 20h
* Enseignants d’EPS, exécutants
ou concepteurs ?
Les enseignants d'EPS ont un rapport au travail complexe où la
souffrance prend une place de plus en plus forte. Leur place
sociale se dévalorise. Quels sont les obstacles au quotidien
qui dégradent l'exercice de leur métier ? Enseignants concepteurs, ont-ils
toujours cette liberté pédagogique au service de la réussite
de tous les élèves ? Quelles perspectives pour exercer avec plaisir
?
Invités : Y. Baunay (Institut de la FSU), C.Hélou (enseignant-chercheur),
N. Monier (enseignante)
Chantier travail de l’Institut de recherches de la FSU
Epsiliades « Un travail de qualité ? »
Je parle à partir des travaux de recherche et des expériences syndicales
sur le travail co-animées par des sections de la FSU ou de ses syndicats
et le chantier travail de l’Institut de recherches de la FSU.
L’ambition du chantier est d’outiller les syndicalistes pour que l’activité
de travail et ses enjeux humains et sociaux prenne toute sa place dans l’activité
syndicale.
A l’automne 2007, Nouveaux Regards a publié un dossier sur le travail avec
la contribution de nombreux chercheurs. Il s’agissait de sortir le travail
du déni, de le faire émerger dans le débat syndical et politique.
Aujourd’hui, le travail s’est imposé dans le débat public. Les acteurs sociaux,
politiques, économiques, syndicaux… prennent des initiatives pour le transformer.
Mais dans quel sens ? Pour en faire quoi ? Quelles initiatives
syndicales développer ? Quelles pratiques ? Quelles représentations
du travail faut-il construire ?
La question qui devrait être au centre des débats et des actions de transformation
est celle de la qualité du travail et ses conditions de réalisation.
Qu’est-ce qu’un travail de qualité ? Quels sont les critères à retenir ?
Les salariés disposent-ils des ressources suffisantes individuelles et collectives
pour réaliser leur travail tel qu’ils le conçoivent ? N’est-ce pas la
condition pour se développer individuellement au travail, s’y épanouir, y
construire sa santé, en liaison avec le développement du collectif de travail,
le développement du métier ?
Dans quelle mesure le syndicat peut-il aider les salariés à développer le
pouvoir d’agir sur leur travail ? Quelles pratiques syndicales faut-il
développer dans ce sens ? Quel pouvoir d’agir syndical faut-il construire ?
Il y a urgence à travailler ces questions au sein des syndicats et du mouvement
social. Avec ceux qui travaillent, avec les chercheurs, avec les intervenants,
médecins du travail…
L’Institut est le lieu de confrontation d’expériences qui vont dans ce sens,
qui considèrent le travail comme central dans la construction des individus
et du vivre ensemble. Il tire de ces expériences les savoirs et les outils
nécessaires au développement des initiatives syndicales sur le travail. Les EPSILIADES devraient être l’occasion pour le SNEP de démarrer un travail
de fond sur les relations entre sport et travail.
Yves Baunay
Animateur du chantier travail
à l’Institut de recherches de la FSU
L’Institut de recherche publie :
Samedi 13 novembre de 9 à 11h
* EPS à l’école primaire
Quel
pas en avant pour que tous les enfants bénéficient de 3 heures d’EPS
dans une semaine d’école de 24 heures ? Quels liens entre EPS
et autres disciplines ? Quels liens entre EPS obligatoire et
sport scolaire
Intervenants : SNUipp, JM. SAUTREAU (USEP), C. PONTAIS (SNEP),
E. GUTKOWSKI (SNPI-FSU)
Samedi 13 novembre de 11 à 13h
* Une
EPS pour tous-tes
l’égalité des sexes en EPS, une utopie ?
Invités : C. Patinet (enseignante), G. Fraisse (philosophe), P.
Liotard (enseignant-chercheur), A. Davisse
(IPR-IA honoraire)
Contenu : La culture sportive dont
est actuellement porteuse l’éducation physique, repose davantage sur des
modèles de masculinité plus congruentes avec l’éducation reçue par une
majorité de garçons. La tentation est forte, parmi les enseignant-es,
d'accorder une attention plus soutenue aux prestations des garçons.
Depuis environ 30 ans, notre profession a été alertée sur l’échec des filles
ainsi que sur le retard pris concernant la mixité dans la discipline. Si
la mixité s’est généralisée, elle s’est aussi banalisée, cette banalisation
ne garantissant pas l’égalité entre garçons et filles. Notre discipline,
comme les autres, continue souvent à reproduire les stéréotypes de sexe et
à consolider la domination symbolique masculine.
Cathy Patinet apporte un éclairage professionnel en mettant à jour les obstacles qui pèsent sur la vigilance des enseignant-es EPS envers l’équité sexuée (Sommes nous attentifs, au sein d’un cours mixte, à l’égalité entre les sexes ? Pourquoi et comment notre vigilance à une forme d’équité peut-elle être réveillée ou distraite ?). Elle donne des perspectives de formation pour apprendre à être plus lucide et plus exigeant sur l’éthique éducative.
Geneviève Fraisse, philosophe au CNRS apporte un éclairage
philosophique et politique …
Philippe Liotard, sociologue Lyon 1 (chargé de mission pour
l'égalité entre les femmes et les hommes dans cette université)
Invité-es : Mix’cité, Fémix
sports
Grand-e témoin : A. Davisse
Dimanche 14 novembre de 9 à 11h
* L’EPS : ceux qui l’ont construite et ceux qui la pratiquent :
rencontre intergénérationnelle ; Histoire de l’EPS : autour des
IO de 1967
Un travail d’histoire vivant :
interroger ceux et celles qui ont bâti les fondations de l’EPS
moderne
Avec : Alain Hébrard, Jacqueline Marsenach, Yvon Adam, Jacques
Badreau, Paul Goirand
Thème 2 : EPS/sport scolaire/sport
Vendredi 12 novembre de 16 à 18h
* Sport scolaire, le sport de tous les scolaires
1 million de licencié(e)s à l’UNSS, 800 000 à l’USEP, un maximum pour le sport
scolaire ? Sans doute pas, mais l’objectif affiché par le ministre [doublement
du nombre de licencié(e)s] nous semble irréaliste. Il faut avant tout répondre
à la question : comment articuler les aspects qualitatifs et quantitatifs de
l’encadrement ? Développer le sport scolaire, n’est-ce pas d’abord proposer des
pratiques qui n’excluent aucun élève, travailler sur les pratiques existantes
et les contenus innovants ? N’est-ce pas aussi penser autrement le rapport du
sport scolaire au mouvement sportif et associatif et sa place dans le tissu sportif
local ?
Animation : Jean Fayemendy
Intervenants : L. Petrynka (UNSS), JM. Sautreau (USEP),
S. Reitchess (SNEP), N. François (élue des AS)
Vendredi 12 novembre de 18 à 20h
* Un sport scolaire sans compétition, projet à haut risque
La rencontre entre AS est au cœur du fonctionnement du sport scolaire, dont l’identité
est dans sa capacité à proposer à chacun de s’exprimer à son meilleur niveau.
A cet égard, les seules pratiques intra-muros ne constituent-elles pas une impasse
? Comment, dans les AS, l’USEP et l’UNSS, construire, autour de la rencontre,
des projets à la fois réalistes et ambitieux ?
Animation : Jacotte Sels
Intervenants : L. Petrynka (UNSS), JM. Sautreau (USEP), B. Chaisy
(SNEP), H. Bizotto (élu des AS)
Samedi 13 novembre de 9 à 11h
* Des
Equipements pour tous ?
La séquence "équipements sportifs" s'organisera
autour d'un débat portant sur :
- le
dernier référentiel du SNEP "Les espaces d’athlétisme et
de sports collectifs de grands terrains "
- les conditions essentielles,
en termes de localisation des équipements sportifs, permettant
une utilisation optimale pour l’EPS tout en répondant aux besoins
des autres usagers.
-
l'impact des nouvelles lois sur les collectivités territoriales,
sur le financement des équipements sportifs pour l'EPS.
Animation : M. Le Ferrand
Intervenants : J. Vergnes (Sports et Territoires) ; F. Vigneau
(FFA) ; JP. Grandière (ANDES) ; O. Biotteau (SNEP)
Autres invités
: G. Baslé (ISC) ; R. Bonnenfant (Aires) ; D. Gheux (FNOMS) ;
JY. Tanguy (ville de Morlaix)
Samedi 13 novembre de 11 à 13h
* Quelles compétences professionnelles pour les métiers de l'Intervention
dans le champ du sport éducatif et de ses contextes, scolaire,
sportif, social, loisirs, animation ?
"les métiers
de l'éducation par le sport; emplois, formations et cultures professionnelles"
Interroger
la diversité des objectifs et niveaux de formation dans le champ
de l'éducation par le sport, puis envisager les pistes possibles
afin de dépasser l'actuelle situation pour donner de la cohérence
à l'offre de formation.
Invités : J. JOURDAN, D. CHARRIER
(formateurs STAPS), JPA (Jeunesse au Plein Air)
Dimanche 14 novembre de 9 à 11h
* Les sports et l’EPS : la santé est t-elle devenu l’objectif principal ?
Pourquoi cette centration quasi exclusive ?
Invités :
C.Perrin, MJ. Del Volgo,
JF. Gréhaigne (enseignant-es –chercheur-es)
Les sports et l’EPS : la santé est-il de venu l’objectif
principal ?
Pourquoi cette
centration quasi exclusive ?
Le rapport entre EP, EPS
et la santé est historique. On peut même considérer que
la santé est naturellement constitutive de la discipline.
Déjà lors de la grande reforme des programmes de 1902,
les pouvoirs publics demandaient à l’EP d’éradiquer l’alcoolisme…
Les
sports, le sport, ont eux aussi et toujours eu à voir avec
la santé. Rapport pour autant compliqué et souvent contesté,
voir contradictoire même si pour l’opinion publique contemporaine,
majoritairement, faire du sport, c’est s’occuper de « sa santé, de sa forme ».
Donc rien de nouveau sous le soleil.
Pourtant le rattachement du Ministère des Sports à celui
de la Santé, les politiques « tout santé »
du sport pour tous, mises en œuvre aujourd’hui, l’écho qu’elles
rencontrent dans la société, l’injonction institutionnelle
faite à l’EPS, à travers la CP5, d’occuper prioritairement
le terrain de la santé, interrogent. Cela questionne, en
particulier, ceux qui se sont donnés comme tâche, ceux qui
ont pour mission, de transmettre le meilleur de la culture
propre aux activités sportives et artistiques.
Alors ? Le retour en force de la santé dans notre champ,
nécessité sociale et culturelle, déculturation des apsa,
idéologie totalitaire ?
Personnalités invitées, Claire Perrin (enseignante-chercheuse, Lyon), Marie-José Del Volgo (enseignante-chercheuse, Marseille), Jean-Francis Gréhaigne (enseignant –chercheur, Besançon)
Thème 3 : SPORT
Vendredi 12 novembre de 16 à 18h
* La compétition dans le sport : solidarité ou exclusion ?
Quelles valeurs les compétitions sportives peuvent-elles véhiculer? Ne participent-elles
pas à l’idéologie néolibérale dominante qui les instrumentalise aussi ? A quelles
conditions la compétition sportive, y compris en EPS, peut-elle construire l’émancipation
solidaire ?
Invités : S. Diagana (sportif, consultant france 2), M. Travert, P. Liotard (enseignants-chercheurs)
Contribution
de Maxime Travert
Vendredi 12 novembre de 18 à 20h
* Sports
et handicaps, impossible n’est pas sportif
!
Les sportifs et sportives en situation de handicap pratiquent-ils un « autre
sport » ? Que peuvent-ils nous apprendre sur l’engagement, les progrès, l‘entrainement,
les différences, l’intégration, qui puissent intéresser l’EPS ?
Invités : JP Garel, J. Minier, R. Compte, Y. Drapeau, H.
Dizien,
Jonathan Robert, champion et recordman de France Handisport
une traduction en LSF est possible. Veuillez l'indiquer à l'inscription.
Contenu : Les sportifs et sportives en situation de handicap pratiquent-ils un « autre sport » ? Que peuvent-ils nous apprendre sur l’engagement, les progrès, l‘entrainement, les différences, l’intégration, qui puissent intéresser l’EPS ?
intervenant-es :
Jean pierre Garel, membre
de la commission études et recherche de la Fédération Française du Sport
Adapté et de la commission formation de la Fédération Française Handisport",ancien
formateur au CNEFEI (Centre national d'études et de formation pour l'enfance
inadaptée)
Jean Minier, entraineur athlétisme, DTN handi sport:
Yves Drapeau, Directeur du CREF (Centre régional d’Entraînement
et de Formation) sport adapté de Poitou-Charentes, Directeur sportif fédéral
de tennis de table à la FFSA,
Roy Compte, vice-président de la FFSA (Fédération Française
du Sport Adapté), président de le commission études et recherche de la fédération
Jonathan Robert, Champion et recorman de France
Handisport,
Hervé
Dizien,
prof EPS du lycée Toulouse Lautrec Vaucresson
invité-es : la fédération handisport, la fédération du sport adapté
Samedi 13 novembre de 9 à 11h
*
Sport, culture à part entière ?
Invités : P. Taranto (philosophie),
R. Redecker (philosophe), A. Leclerq (CNOSF), P. Yonnet (sociologue).
Invités : Pascal TARANTO
(enseignant chercheur en philosophie, Nantes),
Robert REDEKER (philosophe), André LECLERCQ (CNOSF), Paul
YONNET (sociologue).
Débat animé par Alain Becker
Sur le thème. Un grand pessimisme ne se développe-t-il pas à l’égard du sport de haut niveau et du sport spectacle? Ne nourrit-il pas un sentiment grandissant que, loin de profiter au développement de l’homme il en est, en partie, sa destruction. Vouloir associer sport et culture, est-ce fondé alors que l’actualité nous livre tous les contre exemples d’une activité déployée sur le seul terrain économique et dont les bornes morales sont trop souvent transgressées. Mais ce sport n’est-il que cela ? Se réduit-il aux seules composantes idéologiques et économiques ? N’éclipse-t-il pas aussi la grande variété des pratiques sportives que la société fait naître et qui sont autant de processus de formation globale dont les retombées intellectuelles sont essentielles car elles constituent les individualités sur les terrains de la passion et de la joie, expériences particulières comparées à d’autres formes de culture ? Chacun des intervenants a écrit sur ces questions à partir d’options divergentes ; leur confrontation est essentielle et elle doit nous permettre d’interroger à nouveau nos questions professionnelles telles que les programmes et le sport scolaire.
Samedi 13 novembre de 11 à 13h
* Faut-il
un nouveau service public du sport ?
Invités : D. Masseglia
(Président du CNOSF), A. Loret (Enseignant chercheur), P. Bayeux
(acteurs du sport), un-e représentant-e de l’ARF (Association des
Régions de France).
Invités : Denis MASSEGLIA
(Président du CNOSF), Alain LORET (Enseignant chercheur,
Rouen), Patrick BAYEUX (acteurs du sport), Un-e représentant(e)
de l’ARF (Association des Régions de France).
Débat animé par Jean Lafontan
Sur le thème. La réforme actuelle des collectivités territoriales
et la RGPP vont profondément modifier le service public du
sport tel qu’il s’était lentement constitué dans le XX ième
siècle. Faut-il inventer un nouveau service public du sport
ou bien confier le développement de ce secteur aux multiples
acteurs qui l’occupent ? Entre statu quo et table rase,
y a-t-il des initiatives neuves à mettre en place afin que
la démocratisation du sport soit un fait effectif ?
Sport amateur, de haut niveau, professionnel, doivent-il
continuer à coexister au sein d’instances communes ?
Des choix doivent-ils s’opérer au détriment de l’unité du
sport ? Et cette unité n’est-elle pas elle-même une
fiction ? Sinon comment la (re-) fonder aujourd’hui ?
Débats essentiels qui se lient aux initiatives de l’accompagnement
éducatif et du sport l’après-midi, chères au ministre de
l’EN et qui interpellent aussi le développement du sport
scolaire.
Dimanche de 9 à 11h
* Que
nous apprennent les évolutions des techniques ?
Invités :
P. Villepreux (rugby), J-P de Vincenzi (basket-ball), Claude Onesta
(Handball).
Invités : Pierre Villepreux
(rugby), Jean-Pierre de Vincenzi (basket-ball), Claude
ONESTA (Handball, en attente).
Débat animé par Daniel Bouthier
Sur le thème. Comment peut-on expliquer l’évolution des techniques et tactiques dans les sports collectifs qui sont ici représentés ? L’aiguisement de la concurrence semble nécessiter des progrès constants dans la capacité à rendre les joueurs plus efficaces par la préparation physique, technique, tactique, psychologique, pour résister à la pression des enjeux économiques, des médias, mais aussi la dynamique du match lui-même. Les talents et les personnalités des joueurs, des entraîneurs, voire des arbitres fondent l’intérêt d’un spectacle qui peut apparenter ces acteurs du jeu à des artistes. Ce processus d’approfondissement des capacités humaines généré par la compétition et la recherche de la victoire reste-t-il pertinent pour inspirer des contenus et des modalités d’enseignement au bénéfice de tous en EPS ?
Thème 4 : Médias
Vendredi 12 novembre de 18 à 20h
* Ecole et médias: des relations difficiles
Invités : B. Groison (secrétaire générale de la FSU), A. Alter
(journaliste à Marianne), M. Esterle-Hedibel (sociologue), E.
Phily (journaliste France 3)
École et médias, des relations difficiles
Si aujourd'hui deux tiers d'une classe d'âge atteignent le
bac alors qu'ils n'étaient que 21% en 1970, peut-on affirmer
que le défi de la démocratisation est relevé quand les
tests Pisa révèlent une France du grand écart écartelée
entre une élite réduite et un nombre croissant d'élèves
en difficulté, voire en échec, avec notamment 120 000 jeunes
qui, chaque année, quittent le système sans qualification.
L'école ne joue plus son rôle d'ascenseur social au niveau
qu'exige la société moderne, les violences s'y multiplient,
les enseignants malgré leur investissement sont malmenés
et désorientés par des programmes, des injonctions, une
formation le plus souvent décalés par rapport à la réalité
des élèves. Entre micro trottoirs, dossiers, reportages,
les médias donnent le plus souvent à voir une école à la
dérive, ballotée au gré des réformes successives sans qu'apparaissent
vraiment d'alternatives à cette situation.
Q1 : Comment caractériseriez-vous la nature des relations
existant entre les médias et l’école : caisse de résonance,
relais, lieu d’influence…La manière dont les sujets sont
traités aident-ils à clarifier, dans l’opinion, les enjeux
auxquels l’école est confrontée aujourd’hui ? Fait-on
suffisamment de place aux connaissances issues de la recherche,
assiste t-on assez à de saines controverses sur les solutions
à apporter ? N’est-on pas trop centré sur le diagnostique
au détriment des remèdes… ?
Q2 : L’école a été qualifiée de tous les noms :
Le mammouth, ingouvernable, inchangeable, bastion de corporatismes
syndicaux… Vous semble t-il que les médias peuvent contribuer
aux changements de l’école, et comment ?
Q3 : Maryse Esterle Hédibel, vous travaillez sur les
questions de violence à l’école quel regard portez vous sur
la situation, avez-vous le sentiment que les réformes ou
projets en cours répondent aux problèmes de délinquance à
l’école et pensez vous que les médias, en général, jouent
un rôle plutôt favorable à ce qu’émergent des solutions pertinentes
à cette situation. ?
Samedi 13 novembre de 9 à 11h
* Syndicats toujours ringards ?
Quels médias pour populariser ce qui
se fait ou devrait se faire en EPS ? L’exemple de la natation
Syndicalisme et médias Les médias donnent-ils une image ringarde
des syndicats ? A quelles conditions le discours syndical deviendrait-
il médiatiquement audible ?
Invités : G. Groux (historien); M. Noblecourt (Editorialiste au
Monde); M. Elmiri (sociologue), G. Aschieri (ex secrétaire général
de la FSU), M. Dumas (ex secrétaire générale de la CGT)
Syndicats, toujours ringards ?
A écouter, à lire la presse
ou à entendre les discours sur les syndicats, les syndicalistes
et leurs idées semblent appartenir à un autre temps. Caricaturés
par le « non »
permanent et par le refus de tout, ils sont aujourd’hui associés
au passé, incapables de toute pensée moderne, de toute évolution,
arqueboutés sur une vision archaïque de la société. Nous
pourrions conclure à un complot international avec une connivence
entre les journalistes et les politiques de droites orchestrant
cette diffusion d’idées. Au point presque d’imaginer sinon
une connivence du moins une communion de pensée avec les
idées dominantes en la matière, d’autant qu’un certain nombre
de patrons de presse ne cachent pas leurs accointances avec
le pouvoir actuel. Cependant si on ne peut pas exclure certains
liens majeurs entre les dominants et certains journaux, nous
aimerions tout de même dans ce débat réussir à comprendre
pourquoi les syndicats ont tout de même cette étiquette accrochée,
sans doute que tant dans leurs discours que dans leurs pratiques
les organisations syndicales, mais faut-il les mettre toutes
dans le même sac, prêtent le flan à de telles représentations.
Dans un deuxième temps de discussion, nous essaierons avec
nos invités de réfléchir sur les perspectives possibles pour
rendre audible le discours syndical.
Nous commencerons par l’intervention d’un historien, spécialiste
du syndicalisme qui nous expliquera comment peut-on comprendre
cette perception à travers la place du syndicalisme dans
le temps. D’ailleurs, les syndicats ont-ils été vraiment
toujours perçus comme ringards à travers le XXème siècle.
Que peut-on dire de la place du syndicalisme et de la perception
des syndicats dans l’histoire récente ?
Groux Guy, historien
Michel Noblecourt du Monde
Elmiri Mustapha sociologue à Aix en Provence
Gérard Aschieri , ex secrétaire général de la FSU
Marise Dumas, ex secrétaire générale de la CGT
Samedi 13 novembre de 11 à 13h
* Entre no sport et vive le sport: rien d'autre ?
Invités : D. Leglou (journaliste à France 2) ; C.Ghemmour (journaliste
à So foot) ; P. Boniface (sociologue), F. Jouhaux (directeur de
rédaction de l’équipe) ;
S. Guerard (journaliste à l'Humanité) ; Maylis De Kerangal (écrivaine
et journaliste)
entre no sport et vive le sport, rien d'autre ?
En sport on a un peu le sentiment que les gens sont ou pour,
ou contre. Un peu rapidement comme si implicitement il
n'existait qu'un sport, qu'un niveau, qu'une forme de pratique
sportive se résumant pour l'essentiel au sport de haute
performance et en son sein, celui qui est le plus médiatisé.
Quid du reste? De la pratique corporative, familiale, épisodique,
d'entretien, scolaire, universitaire, sauvage...et de leurs
règles, de leurs usages particuliers, de leur histoire
propre, de leurs valeurs etc…On assiste même, à l’exception
peut-être de la presse très spécialisée dans un sport particulier,
à la diminution du nombre d’articles qui apportent des
connaissances sur la complexité et l’évolution de ce phénomène
particulier de la culture qu’est le sport, au profit d’une
« peopolisation » rampante qui semble affecter
l’ensemble du milieu, la presse alternative elle-même,
critique dans d’autres domaines, semblant incapable de
profiler les contours de ce qui pourrait être un projet
humaniste pour le sport mondial.
Q1 Entre le sport c'est aliénant de Jean Marie Brohm dans
le Monde diplomatique et le, vive le sport inconditionnel
de Gérard Holz à Stade2, n'y a t-il rien d'autre à dire,
à montrer, à faire vivre...?
Q2 le Foot a conquis le monde, quel meilleur exemple pour
étudier la manière de parler du sport.
Pascal Boniface, on vous a vu très actif lors de la dernière
coupe du monde, quel regard portez-vous sur la façon dont
il est rendu compte du sport dans les médias et du foot en
particulier ? Une autre perspective vous semble t-elle crédible ?
Animé par Michel Monpontet de France 2(émission « mon
œil »)
Dimanche 14 novembre de 9 à 11h
* Les médias, ça marche comment ? L'exemple de l'image faite
à l'EPS
Invités : Osiris (Communication et Conseil), Pepsteam
(forum internet sur l'EPS), JP Julliand (ex formateur, spécialiste
des médias)
Comment faire pour que l’image de l’EPS change dans les médias ?
Gros muscles, sifflet, grimper de corde et marche au pas,
décidément l’image des profs d’EPS dans les médias, la presse
écrite ou les fictions n’est pas brillante et ne change guère.
Lorsque l’on voit des pratique n’en parlons pas, le monté
à la corde reste encore la référence…A l’inverse, le prof
d’EPS peut devenir l’entraineur et nous assistons alors à
toute les dérives du sport. Il semble que l’EPS et son image
soit resté figée entre les pratiques des années 50 et les
excès de la pratique sportives compétitives. L’EPS qui met
au centre le développement et la réussite de tous-tes n’est
jamais rendue visible.
Aujourd’hui, l’EPS devient une discipline pour se détendre,
une activité que l’on devrait pratiquer l’après midi lorsque
les apprentissages fondamentaux sont finis. Une EPS du délassement,
finalement pas très sérieuse pour l’école où l’on!n’aurait
pas grand-chose à apprendre. Aujourd’hui le gouvernement
avec les cours le matin pour apprendre et le sport l’après
midi pour se détendre fait de nous d’aimables animateurs
chargés de détendre des jeunes accablés par les exigences
de l’enseignement académique et fondamental. Quelle vision
de l’école, quelle vision du sport !
Le snep par ces epsiliades et la campagne de communication
qu’il a engagée essaie de modifier cette image. Y parviendra-t-il ?
Comment se construit l’image d’une discipline dans la société ?
Quels sont les blocages qui ne permettent pas à l’EPS d’avoir
une image plus juste dans les médias ? L’EPS peut elle
être communiquée ? Comment se construise dans les médias
les images et les messages ?
Comment expliquer que les perceptions décrites perdurent ?
L’image du sport dominant n’emporte t-elle pas tout dans
ce domaine ? Saviez vous d’ailleurs que nous enseignons
aussi la danse et les arts du cirque ? Si c’était aussi
ringard pensez vous que la jeunesse actuelle plébisciterait
l’EPS comme enseignement préféré à l’école ? Alors où
est le problème et comment changer les représentations dominantes ?
Thème 5 : Ecole
Vendredi 12 novembre de 16 à 18h
* Les « réformes » de l’EPS,
du système éducatif : Et si ça venait de l’Europe ?
Comment l’Ecole
Française subit-elle les « mises aux normes européennes » ?
Le processus de Bologne pour l'enseignement Supérieur et la recherche,
la stratégie de Lisbonne, participent aux transformations du
système éducatif Français, comment et à quelle hauteur ? La volonté
politique d’une école efficace, utile voire utilitariste pour
l’économie est-elle compatible avec une école démocratisée, humaniste
et construisant un citoyen critique et solidaire ?
Invités : C. Laval, T. Lamarche, G. Klein (enseignants-chercheurs)
Les « réformes » de l’EPS, du système
éducatif : Et si ça venait de l’Europe ?
Comment l’Ecole Française subit-elle les « mises aux
normes européennes » ?
Le processus de Bologne pour l'enseignement Supérieur et la recherche, la stratégie de Lisbonne participent aux transformations du système éducatif Français. Comment et à quelle hauteur ?
La volonté politique « d’une économie de la connaissance la plus compétitive… , la notion de « compétences clés », sont-elles compatibles avec une école démocratisée, humaniste et construisant un citoyen critique et solidaire ?
Les différents outils d’évaluations anglo-saxons (PISA…) ou classements (Shangaï,…), dont les conceptions et les résultats sont discutables, ne risquent-ils pas de devenir les nouvelles normes qui déterminent les contenus d’enseignements ?
Comment les politiques européennes
influencent-t-elles l’EPS Française ?
Les huit compétences
clés européennes mènent-elles à la déscolarisation de disciplines
comme l’EPS ?
Tribune– table ronde - Intervenants :
Christian Laval, Enseignant Chercheur, coauteur du livre « La grande mutation – Néolibéralisme et Education en Europe ».
Thomas Lamarche, enseignant chercheur
Paris 7 - Diderot, travaillant entre autres sur « L'évolution
de l'éducation et des formes de management public ».
Gilles Klein, Enseignant Chercheur, Co-auteur entre autres de « L’EPS dans l’union Européenne… ».
Invités dans la salle : Secteur international du SNES, SNUIPP, SNESUP, SNUEP, des politiques, l’UNEF, la FAGE, l’UNL …
Contribution de Thomas Lamarche
Contribution de Gilles KLEIN
Vendredi 12 novembre de 18 à 20h
* Culture commune et socle commun. Quelle est la fonction de l’école ?
Invités : D. Paget (enseignant), C. Lelièvre (historien de l'éducation),
J. Bernardin (président du GFEN)
Bref historique de la question. L’expression « socle commun de connaissances et de compétences » est-elle à l’origine conçue comme distincte de l’expression « culture commune » ? Sinon, en quel(s ) sens ? Qui visent-elles ? Pour quoi ? Brève évocation du contexte international dans lequel cela se situe. Importance de la prise au sérieux de la question de la scolarité obligatoire ( épine dorsale d’une ‘’Education nationale » ) en l’occurrence.
L’école
« efficace » n’est
pas celle qu’on croit
Jacques Bernardin (GFEN)
Les choix auxquels l’Ecole est soumise, sous couvert d’un pragmatisme promettant à chacun selon ses aptitudes, sa « forme d’intelligence » et son mérite conduit insidieusement à une ségrégation redoublée. Sans négliger les impératifs sociaux, quels pourraient être les contours d’une école véritablement émancipatrice, au service du développement.
Samedi 13 novembre de 9 à 11h
* Comment réformer l’école ?
Invité : B. Julliard (responsable national éducation PS) –E Lecroq
(responsable réseau école PCF) – F. DASPE
(président de la commission enseignement primaire et secondaire
du Parti de Gauche)
Samedi 13 novembre de 11 à 13h
* Les rythmes scolaires : serpent de mer ou cheval de Troie ?
Quelles conditions réunir pour vraiment repenser
les rythmes scolaires ? Quelle contribution spécifique de l’EPS
à l’enrichissement du temps scolaire ?
Intervenants : J-Y Rochex (enseignant-chercheur), FCPE, SNEP,
SNES
Dimanche 14 novembre de 9 à 11h
* Autonomie des établissements /
management des personnels : quelles réalités ?
Quelles alternatives ? La prise en charge des publics
scolaires dans leur diversité est une dimension consubstantielle
du métier de conception des enseignants, nécessitant des marges
de décision didactique et pédagogique. L’ « autonomie » imposée
par le gouvernement est-elle la bonne solution ?
Invités : N.Mottis (professeur à l'ESSEC) ; Eric Mansencal du
SNUPDEN - FSU (chefs d'établissement) ; Michel Richard, secrétaire
général adjoint (SGA) du SNPDEN ; Sylvaine Deltour du SNPI - FSU
(personnels d'Inspection)
Thème 6 : Recherche formation
Vendredi 12 novembre de 16 à 18h
* La formation des enseignant-es : conséquences de la masterisation
Etat des lieux des formations. Comment mieux articuler connaissances
scientifiques et professionnelles ? Rôle et place du concours
; vers des propositions alternatives
Invités : Conférence des Présidents d'Université, SNESUP, SNEP
Vendredi 12 novembre de 18 à 20h
* La formation en EPS des professeurs des écoles
Comment maintenir
une formation initiale et continue digne de ce nom ? quels contenus ?
Quelle articulation IUFM- conseillers pédagogiques-terrain ?
Quelle formation pour les conseillers pédagogiques ?
Invités : Conférence des Directeurs d'IUFM, SNUipp, ANCP, Yvan
Moulin (enseignant IUFM)
Samedi 13 novembre de 9 à 11h
* L’avenir des STAPS en tant que discipline universitaire
Quel avenir des STAPS ?
STAPS : discipline universitaire ou conglomérat de filières ?
Que se passe-t-il
dans les autres pays (comparaison internationale) ?
Quelle carte des formations
? Santé, technologie, sciences humaines : quelle spécificité des STAPS ? quelle
compatibilité ? quelle relation sciences-APS ? quelle pré-professionnalisation
?
Invités :C3D, A.Loret (enseignant-chercheur), P. Amarouche (formateur), JF Gréhaigne
(enseignant-chercheur)
Samedi 13 novembre de 11 à 13h
* La recherche en STAPS, c’est quoi ?
Quelle est sa spécificité ? que produit-elle ? a-t-elle un avenir
? qui « passe commande » ? qui pilote ? Comment faire pour que
les recherches en EPS ne soient pas exclues des STAPS ? Quel rôle
des revues professionnelles ?
Invités : C3D, les associations de recherches (ARIS, AFRAPS, ACAPS), la Revue
EPS
Dimanche 14 novembre de 9 à 11h
* Formation professionnelle initiale et continue : par qui ?
comment ? où ?
Enseigner : un métier qui nécessite une formation tout au long
de la carrière : de l’entrée dans le métier à la formation des
formateurs, comment repenser la formation professionnelle ? quelle
relation terrain-institution-université ?
Invités : P. Picard (INRP) et T. Patinet (SNEP)
Pour tous contacts :
clotilde.poitevin@comdhabitude.fr
Tel :
05 55 24 14 03
Les organisations, les associations... qui seront présentes dans les stands tout au long des EPSiliades